VOILà POURQUOI L'ALGéRIE N'A JAMAIS EU DE DOSSIER CONCRêT POUR ORGANISER LA CAN

L’Algérie n’a jamais eu les terrains adéquats pour accueillir la CAN, voilà ce que dévoilent les nouvelles déclarations du sélectionneur national algérien Djamel Belmadi qui s’est plaint, une énième fois, de l’état des pelouses des terrains. 

Alors que la presse algérienne a fait choux gras lors de l’attribution de l’organisation de la Coupe d’Afrique 2025 et 2027, en dénigrant ou en remettant en cause le choix des pays hôtes, notamment en se focalisant sur le cas du Maroc, il ne fallait pas oublier qu’en réalité, le dossier algérien n’a jamais fait le poid.

« Avoir une bonne pelouse, c’est tout ce qu’on a demandé. Apparemment, c’est trop », s’est insurgé le sélectionneur national algérien qui a mené les Fennecs vers le sacre africain en 2019. « Je suis fatigué. Cela fait un an et demi que j’en parle », a renchéri le coach suite au match de l’équipe d’Algérie face à la Somalie, jeudi, dans le cadre de qualifications pour le Mondial 2026.

Nul n’est sans savoir que le sélectionneur national algérien, Djamel Belmadi, connu pour son franc parler, a critiqué de nombreuses fois l’état des pelouses des terrains en Algérie. Pas une seule fois, il n’a déclaré que les terrains étaient dans de bonnes conditions.

Pire, même la pelouse du stade de Baraki est catastrophique, le « ballon ne roule pas », a expliqué Belmadi. Pourtant, c’est « une enceinte ultramoderne qui a coûté des centaines de millions de dollars à l’État. Ce stade, dont la réalisation a duré 13 ans, a été inauguré le 12 janvier dernier par le président Abdelmadjid Tebboune », selon le site d’information algérien TSA.

L’ancien de l’OM n’a cessé d’interpeller les responsables pour que le travail soit fait afin de lui permettre de mener sa mission dans des conditions adéquates.

Pas plus tard qu’en septembre, il avait de nouveau fait des déclarations sur le sujet des pelouses impraticables. Pendant le stage de préparation au Centre Technique National de Sidi Moussa, il avait vertement critiqué l’état du stade où les Fennecs ont l’habitude de s’entraîner.

« Le centre de Sidi Moussa n’est pas adapté pour ce stage-là. Les terrains ne sont pas prêts pour recevoir l’équipe nationale A. Donc, on est obligé de trouver une autre solution », avait -il déclaré interrogé sur les problèmes qu’il rencontrait.

La situation était si pénible et intenable que la délocalisation de deux matchs vers la Tunisie a été envisagée avant que le FAF ne refuse un coup de mauvaise publicité et ne délocalise le match vers un tout autre stade, celui de Constantine, toujours en Algérie.

Interrogé sur la responsabilité de ce changement et de cette situation qui perturbe les joueurs, Belmadi a été clair, sa mission à lui c’est de coacher et pas de veiller à la qualité des stades. « Je m’occupe des aspects techniques. Je suis entraîneur national. Parfois, on l’oublie. La question est simple et il faut la poser de manière très claire aux responsables, à savoir qui est responsable du centre de Sidi Moussa ? Notamment des terrains. Et dès qu’on va avoir la réponse, c’est à lui, alors, de rendre des comptes », a-t-il répondu.

Mais ses nombreuses remarques et ses réactions tombent à chaque fois dans l’oreille d’un sourd, car au lieu de les écouter et d’agir en conséquence, les responsables algériens, nient que l’état des pelouses soit désastreux.

Et c’est bien cela le problème, puisque l’Algérie a déposé pas une, mais deux candidatures pour l’organisation de la CAN, le premier en voulant manifestement rivaliser avec le Maroc, puis un second lorsque la Fédération algérienne de football s’est rendue compte de ses minces chances faces aux infrastructures avancées et aux normes du royaume.

Coup de théâtre, juste avant l’annonce des pays sélectionnés, le « nif » algérien des dirigeants du plus grand pays d’Afrique (en superficie) n’a pas pu supporter une défaite annoncée, deux fois le même jour. En ce sens, la Fédération algérienne de football (FAF), a décidé à la dernière minute de se retirer de la compétition.

La presse algérienne avait vécu l’attribution de l’organisation de la prochaine CAN au Maroc comme une trahison du président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, qui avait effectué une visite de travail en Algérie pendant que l’organisation continentale évaluait les terrains des pays candidats.

Des commentateurs sportifs et journalistes algériens disaient sur les plateaux de télévision : « Il est venu nous sourire et nous a fait ce coup dans le dos », et se sont indignés que Mostesepe soit venu « manger des gâteaux » sans leur offrir l’organisation de la CAN.

The post Voilà pourquoi l'Algérie n'a jamais eu de dossier concrêt pour organiser la CAN appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.

2023-11-18T10:55:17Z dg43tfdfdgfd